ひとりの女は他の身体の症状である。もしそうでなかったら、ひとりの女はいわゆるヒステリーの症状のままだ[une femme est symptôme d'un autre corps, si ce n'est pas le cas, elle reste symptôme dit hystérique](Lacan, JOYCE LE SYMPTOME, AE569, 1975) |
穴を為すものしての「他の身体の享楽」jouissance de l'autre corps, en tant que celle-là sûrement fait trou (Lacan, S22, 17 Décembre 1974) |
ーー《どの穴も女性器の裂け目の象徴だった[jedes Loch war ihm Symbol der weiblichen Geschlechtsöffnung ]》(フロイト『無意識』第7章、1915年) |
ラカンの身体は、第一に鏡像段階の身体である。ラカンはその身体をナルシシズム理論から解読した。いやむしろ鏡像段階からナルシシズム理論を解読した。したがって本質的にイマジネールな身体である。 Le corps lacanien, c'est d'abord le corps du Stade du miroir, que Lacan déchiffre à partir de la théorie du narcissisme, ou plutôt : il déchiffre la théorie du narcissisme à partir du Stade du miroir. Donc c'est essentiellement un corps imaginaire. 他方、身体の新しい地位は、ナルシシズムの享楽から脱却する必要がある。どんな場合でも、新しい身体は自己イマージュの魅惑によっては定義されない。新しい身体は享楽の支柱であり、他の身体である。この身体は鏡像イマージュに還元される身体ではあり得ない。 Le nouveau statut du corps, il s'impose de l'élaborer à partir du moment où on retire la jouissance du narcissisme - en tout cas, on ne considère pas qu'elle est exclusivement définie par l'attrait de l'image de soi - et à ce moment là, c'est le corps qui devient le support de la jouissance et c'est un autre corps, ça ne peut pas être un corps qui est réduit à son image spéculaire. (J.-A. MILLER, - L'ÊTRE ET L'UN -09/03/2011) |
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ヒステリーとは異なり、女性のポジションは裂け目を穴埋めしない。自らの存在を為すために、裂け目を可視的なままにする。ミレール曰く、《突き詰めれば、真の女は常にメドゥーサである》。女性の裂け目の享楽[la jouissance de la béance féminine]、穴の享楽、無の享楽、空無の享楽、それは根源的放棄へと導きうる。 Cette position féminine, à la différence de celle de l'hystérique,[…] c'est ne pas combler le trou, laisser la béance apparente, en faire son être. « Allons jusqu'au bout – dit Jacques-Alain Miller – Une vraie femme, c'est toujours Médée »(Miller J.-A. « Médée à mi-dire », 1993) . Eprouver la jouissance de la béance féminine, la jouissance du trou, du rien, du vide, peut conduire à un renoncement radical.〔・・・〕 |
文学や映画は、女性性における裂け目を行使するためにとことんまで行く女たちのあらゆる事例を提供している。現代の臨床に関しても、この去勢の享楽、無の享楽、空無の享楽を証明する事例に不足はない。わたしたちはもはや美のヴェールの背後の去勢を無理して隠さない。 La littérature et le cinéma nous offrent toutes sortes d'exemples de femmes qui vont jusqu'au bout pour faire valoir cette béance de la féminité. Quant à la clinique contemporaine, elle ne manque pas de cas qui témoignent de cette jouissance du moins, du rien, du vide.[…] On ne cache plus forcément son moins derrière le voile du beau. (Le vide et le rien. Par Sonia Chiriaco - 30 avril 2019) |
『夢解釈』の冒頭を飾るフロイト自身の)イルマの注射の夢、おどろおどろしい不安をもたらすイマージュの亡霊、私はあれを《メドゥーサの首 》と呼ぶ[rêve de l'injection d'Irma, la révélation de l'image terrifiante, angoissante, de ce que j'ai appelé « la tête de MÉDUSE »]。あるいは、名づけようもない深淵の顕現[la révélation abyssale de ce quelque chose d'à proprement parler innommable]と。あの喉の背後には、錯綜した場なき形態、まさに原初の対象そのものがある[l'objet primitif par excellence,]…すべての生が出現する女陰の奈落 [- l'abîme de l'organe féminin, d'où sort toute vie]、すべてを呑み込む湾門であり裂孔[- aussi bien le gouffre et la béance de la bouche, où tout est englouti, ]、すべてが終焉する死のイマージュ [- aussi bien l'image de la mort, où tout vient se terminer,]…(Lacan, S2, 16 Mars 1955) |
ジイドを不安で満たして止まなかったものは、女の形態の光景の顕現、女のヴェールが落ちて、ブラックホールのみを見させる光景の顕現である[toujours le désolera de son angoisse l'apparition sur la scène d'une forme de femme qui, son voile tombé, ne laisse voir qu'un trou noir ](Lacan, JEUNESSE DE GIDE, E750, 1958) |
メドゥーサの首は女性器を代表象する[das Medusenhaupt die Darstellung des weiblichen Genitales ersetzt](フロイト、メデューサの首 Das Medusenhaupt(1940 [1922]) |
メドゥーサの首の裂開的穴は、幼児が、母の満足の探求のなかで可能なる帰結として遭遇しうる、貪り喰う形象である[Le trou béant de la tête de MÉDUSE est une figure dévorante que l'enfant rencontre comme issue possible dans cette recherche de la satisfaction de la mère.](ラカン、S4, 27 Février 1957) |
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象徴界の身体、すなわち欲望の身体は、フロイトがヒステリーの臨床において出会った身体である。 ヒステリーの身体は、解剖学的身体でもなく、知覚的身体でもないことをフロイトは説明している。それは表象の身体である[Ce corps symbolique,…ce corps du désir, c'est le corps que Freud rencontre dans la clinique de l'hystérie. il explique comment le corps de l'hystérique, n'est ni le corps de l'anatomie, ni le corps de la perception. C'est le corps de la représentation. ](Lieve Billiet, De l’Un de l’unité à l’Un de l’événement de corps, 2021) |
ヒステリーは、あたかも解剖学的身体が存在しないかのように振る舞う。この身体は言説に囚われた身体である[l'hystérie …fait comme si l'anatomie n'existait pas…Ce corps…le corps pris dans le discours]Florencia Farìas, Le corps de l'hystérique – Le corps féminin, 2010) |
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私は完全なヒステリーだ。つまり症状のないヒステリーだ[je suis un hystérique parfait, c'est-à-dire sans symptôme](Lacan, S24, 14 Décembre 1976) |
ふつうのヒステリーは症状はない。ヒステリーとはパロールの主体(話す主体)の本質的な性質である。ヒステリーの言説とは、特別な会話関係というよりは、会話の最も初歩的なモードである。思い切って言ってしまえば、パロールの主体はヒステリーそのものだ。 Normal hysteria has no symptoms and is an essential characteristic of the speaking subject. Rather than a particular speech relation, the discourse of the hysteric exhibits the most elementary mode of speech. Drastically put: the speaking subject is hysterical as such.(GÉRARD WAJEMAN 「ヒステリーの言説(The hysteric's discourse) 」1982年) |
ヒステリーにおけるエディプスコンプレクス…何よりもまずヒステリーは過剰なファルス化を「選択」する、ヴァギナ不安のせいで[the Oedipus complex in hysteria,…that hysteria first of all 'opts' for this over-phallicisation because of an anxiety about the vagina](PAUL VERHAEGHE, DOES THE WOMAN EXIST?, 1997) |
ーー《ラカンは、大胆かつ論理的に、パロール享楽をファルス享楽と同じものとしている。ファルス享楽が身体と不一致するという理由で[jouissance de la parole que Lacan identifie, avec audace et avec logique, à la jouissance phallique en tant qu'elle est dysharmonique au corps. ]》(J.-A. Miller, L'inconscient et le corps parlant, 2014)
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原始時代の男がタブーを設置するときはいつでも、或る危険を恐れている。そして議論の余地なく、この忌避のすべての原則には、一般化された女性の恐怖が表現されている。おそらくこの恐怖は、次の事実を基盤としている。すなわち女は男とは異なり、永遠に不可解な、神秘的で、異者のようなものであり、それゆえ敵対的な対象だと。 |
Wo der Primitive ein Tabu hingesetzt hat, da fürchtet er eine Gefahr, und es ist nicht abzuweisen, daß sich in all diesen Vermeidungsvorschriften eine prinzipielle Scheu vor dem Weibe äußert. Vielleicht ist diese Scheu darin begründet, daß das Weib anders ist als der Mann, ewig unverständlich und geheimnisvoll, fremdartig und darum feindselig erscheint. |
男は女によって弱体化されることを恐れる。その女性性に感染し無能になることを恐れる。性交が緊張を放出し、勃起萎縮を引き起こすことが、男の恐怖の原型であろう。性行為を通して女が男を支配することの実現。男を余儀なくそうさせること、これがこの不安の拡張を正当化する。こういったことのすべては古い時代の不安ではまったくない。われわれ自身のなかに残存していない不安ではまったくない。 |
Der Mann fürchtet, vom Weibe geschwächt, mit dessen Weiblichkeit angesteckt zu werden und sich dann untüchtig zu zeigen. Die erschlaffende, Spannungen lösende Wirkung des Koitus mag für diese Befürchtung vorbildlich sein und die Wahrnehmung des Einflusses, den das Weib durch den Geschlechtsverkehr auf den Mann gewinnt, die Rücksicht, die es sich dadurch erzwingt, die Ausbreitung dieser Angst rechtfertigen. An all dem ist nichts, was veraltet wäre, was nicht unter uns weiterlebte. (フロイト『処女性のタブー』1918年) |
フロイトは愛の狂気に陥ってしまうこと対して用心深かった。そう、ひとりの女と呼ばれるものに対して。言っておかねばならない。ひとりの女は不可解なものである。ひとりの女は異者である[parce qu'il avait pris la précaution d'être fou d'amour pour ce qu'on appelle une femme, il faut le dire, c'est une bizarrerie, c'est une étrangeté. ](Lacan, S25, 11 Avril 1978) |
異者がいる。異者とは、厳密にフロイトの意味での不気味なものである[Il est étrange… étrange au sens proprement freudien : unheimlich] (Lacan, S22, 19 Novembre 1974) |
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女性器は不気味なものである。しかしこの不気味なものは、人がみなかつて最初はそこにいたことのある場所への、人の子の故郷への入口である。 |
das weibliche Genitale sei ihnen etwas Unheimliches. Dieses Unheimliche ist aber der Eingang zur alten Heimat des Menschenkindes, zur Örtlichkeit, in der jeder einmal und zuerst geweilt hat. |
「愛は郷愁だ」とジョークは言う。そして夢の中で「これは自分の知っている場所だ、昔一度ここにいたことがある」と思うような場所とか風景などがあったならば、それはかならず女性器、あるいは母胎であるとみなしてよい。 |
»Liebe ist Heimweh«, behauptet ein Scherzwort, und wenn der Träumer von einer Örtlichkeit oder Landschaft noch im Traume denkt: Das ist mir bekannt, da war ich schon einmal, so darf die Deutung dafür das Genitale oder den Leib der Mutter einsetzen. |
したがっての場合においてもまた、不気味なものはこかつて親しかったもの、昔なじみのものである。この言葉(unhemlich)の前綴 un は抑圧の徴なのである。 |
Das Unheimliche ist also auch in diesem Falle das ehemals Heimische, Altvertraute. Die Vorsilbe » un« an diesem Worte ist aber die Marke der Verdrängung. |
(フロイト『不気味なもの Das Unheimliche』1919年) |
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ひとりの女はサントームである [une femme est un sinthome ](Lacan, S23, 17 Février 1976) |
サントームは現実界、無意識の現実界に関係する[(Le) sinthome, …ce qu'il a à faire avec le Réel, avec le Réel de l'Inconscient] (Lacan, S23, 17 Février 1976) |
フロイトのモノを私は現実界と呼ぶ[La Chose freudienne … ce que j'appelle le Réel ](Lacan, S23, 13 Avril 1976) |
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ラカンがサントームと呼んだものは、ラカンがかつてモノと呼んだものの名、フロイトのモノの名である[Ce que Lacan appellera le sinthome, c'est le nom de ce qu'il appelait jadis la Chose, das Ding, ou encore, en termes freudiens]。ラカンはこのモノをサントームと呼んだのである。サントームはエスの形象である[ce qu'il appelle le sinthome, c'est une figure du ça ] (J.-A.MILLER, Choses de finesse en psychanalyse, 4 mars 2009) |
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モノの概念、それは異者としてのモノである[La notion de ce Ding, de ce Ding comme fremde, comme étranger] (Lacan, S7, 09 Décembre 1959) |
母なるモノ、母というモノ、これがフロイトのモノ[das Ding]の場を占める[la Chose maternelle, de la mère, en tant qu'elle occupe la place de cette Chose, de das Ding.](Lacan, S7, 16 Décembre 1959) |
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私のS(Ⱥ)、それは「大他者はない」ということである。無意識の場処としての大他者の補填を除いては。mon S(Ⱥ). C'est parce qu'il n'y a pas d'Autre, non pas là où il y a suppléance… à savoir l'Autre comme lieu de l'inconscient〔・・・〕 人間のすべての必要性、それは大他者の大他者があることである。これを一般的に神と呼ぶ。だが精神分析が明らかにしたのは、神とは単に女なるものだということである。 La toute nécessité de l'espèce humaine étant qu'il y ait un Autre de l'Autre. C'est celui-là qu'on appelle généralement Dieu, mais dont l'analyse dévoile que c'est tout simplement « La femme ». 女なるものを"La"として示すことを許容する唯一のことは、「女なるものは存在しない」ということである。女なるものを許容する唯一のことは神のように子供を身籠ることである。La seule chose qui permette de la désigner comme La… puisque je vous ai dit que « La femme » n'ex-sistait pas, …la seule chose qui permette de supposer La femme, c'est que - comme Dieu - elle soit pondeuse. 唯一、分析が我々に導く進展は、"La"の神話のすべてはただ母から生じることだ。すなわちイヴから。子供を孕む固有の女たちである。 Seulement c'est là le progrès que l'analyse nous fait aire, c'est de nous apercevoir qu'encore que le mythe la fasse toute sortir d'une seule mère - à savoir d'EVE - ben il n'y a que des pondeuses particulières. (Lacan, S23, 16 Mars 1976) |
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シグマΣ、サントームのシグマは、シグマとしてのS(Ⱥ) と記される[c'est sigma, le sigma du sinthome, …que écrire grand S de grand A barré comme sigma] (J.-A. Miller, LE LIEU ET LE LIEN, 6 juin 2001) |
S (Ⱥ)というこのシンボルは、ラカンがフロイトの欲動を書き換えたものである[S de grand A barré [ S(Ⱥ)]ce symbole où Lacan transcrit la pulsion freudienne ](J.-A, Miller, LE LIEU ET LE LIEN, 6 juin 2001) |
あなたを呑み込むヴァギナデンタータ、究極的にはすべてのエネルギーを吸い尽すブラックホールとしてのS(Ⱥ)の効果[an effect of S(Ⱥ) as a sucking vagina dentata, eventually as an astronomical black hole absorbing all energy ](ポール・バーハウ PAUL VERHAEGHE, DOES THE WOMAN EXIST?、1997) |
ーー《大他者のなかの穴のシニフィアンをS (Ⱥ) と記す[signifiant de ce trou dans l'Autre, qui s'écrit S (Ⱥ) ]》(J.-A. MILLER, - Illuminations profanes - 15/03/2006)