海辺の墓地 LE CIMETIÈRE MARIN |
ポール・ヴァレリー Paul Valéry (中井久夫訳) |
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わが魂よ、不死を求めず、 きみの限界を汲み尽くせ。 Μή, φίλα ψυχά, βίον ἀθάνατον σπεῦδε, τὰν δ' ἔμπρακτον ἄντλει μαχανάν. ーーー ピンダロス Pindare「ピュティア祝勝歌 Pythiques」 |
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鳩歩む この静かな屋根は 松と墓の間(ま)に脈打って 真昼の海は正に焔。 海、常にあらたまる海! 一筋の思ひの後のこの報ひ、 神々の静けさへの長い眺め Ce toit tranquille, où marchent des colombes, Entre les pins palpite, entre les tombes; Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommencée Ô récompense après une pensée Qu’un long regard sur le calme des dieux! |
細かな燦めきの清らかな働きが 見えぬ飛沫のダイヤを費ひ尽くし、 何たる平和のはらまるるかに見ゆることよ! 一つの陽の影が深い淵の上に休らふ時 「永遠の動因」の純粋な所産―― 「時」は輝き、「夢」はただちに「知」! Quel pur travail de fins éclairs consume Maint diamant d’imperceptible écume, Et quelle paix semble se concevoir! Quand sur l’abîme un soleil se repose, Ouvrages purs d’une éternelle cause, Le Temps scintille et le Songe est savoir. |
不動の宝、別の神の簡素な住まひ、 静けさの重み、日の当たりの蓄へ、 肩挙げる水、焔の面紗(かほきぬ)の陰に 数多の眠りを隠す「眼」。 おお わが沈黙!……魂の中の建築、 だが千の甍の金の溢れる、屋根! Stable trésor, temple simple à Minerve, Masse de calme, et visible réserve, Eau sourcilleuse, œil qui gardes en toi Tant de sommeil sous un voile de flamme, Ô mon silence!. . . Édifice dans l’âme, Mais comble d’or aux mille tuiles, Toit! |
「時」の社が吐息一つとなる この純粋の一点に登り、わが海の 眼差に囲まれ、くつろげば、 神々への最高の捧げ物、 晴れわたる光は、空の高みに 王者の蔑みをまき散らす。 Temple du Temps, qu’un seul soupir résume, À ce point pur je monte et m’accoutume, Tout entouré de mon regard marin; Et comme aux dieux mon offrande suprême, La scintillation sereine sème Sur l’altitude un dédain souverain. |
果実が溶けて快楽(けらく)となるように、 形の息絶える口の中で その不在を甘さに変へるやうに、 私はここにわが未来の煙を吸ひ 空は燃え尽きた魂に歌ひかける、 岸辺の変るざわめきを。 Comme le fruit se fond en jouissance, Comme en délice il change son absence Dans une bouche où sa forme se meurt, Je hume ici ma future fumée, Et le ciel chante à l’âme consumée Le changement des rives en rumeur. |
美しい空、真の空、みよ、私は変る! 多くの驕り、数多の不思議な 懈怠の後に、だが力に満ちて この輝く虚空に身を委ねる わが影は死者の家の上を通り、 折れ曲がる動きに私を馴染ませる。 Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change! Après tant d’orgueil, après tant d’étrange Oisiveté, mais pleine de pouvoir, Je m’abandonne à ce brillant espace, Sur les maisons des morts mon ombre passe Qui m’apprivoise à son frêle mouvoir. |
真昼の炬火に魂を曝し、 私は耐へる、妙なる正義、 光を武器の仮借ない武装に! きみを清らかなまま元に戻す。 顧みよ、おのが姿を! だが光を還すことは 影の暗い半面を思わせる。 L’âme exposée aux torches du solstice, Je te soutiens, admirable justice De la lumière aux armes sans pitié! Je te tends pure à ta place première, Regarde-toi!. . . Mais rendre la lumière Suppose d’ombre une morne moitié. |
われ独り、わがうちに、わがためにのみ、 心の傍へ、 詩の泉のほとり、 空虚と純粋事象との間で わがうちなる偉大の谺を待つ 苦く、暗く、よく響く地下の塩井戸、 魂の中の、いつも未だの虚ろな音! Ô pour moi seul, à moi seul, en moi-même, Auprès d’un coeur, aux sources du poème, Entre le vide et l’événement pur, J’attends l’écho de ma grandeur interne, Amère, sombre, et sonore citerne, Sonnant dans l’âme un creux toujours futur! |
きみに聞こう、松の葉むらのかりそめの囚われ女(ひと)、 墓地の鉄柵のか細い網目々々を噛む入り海よ、 わが閉ぢた眼の上の眩ゆい秘密は? この無為の果てに私を呼んだ身体は? この骨散る地に身体を引きつけた額は? ここに亡き人らを思ふ一つの火花。 Sais-tu, fausse captive des feuillages, Golfe mangeur de ces maigres grillages, Sur mes yeux clos, secrets éblouissants, Quel corps me traîne à sa fin paresseuse, Quel front l’attire à cette terre osseuse? Une étincelle y pense à mes absents. |
囲まれ、浄く、非物質の火に満ちて 光に捧げられた一片(ひとひら)の土地。 ここはいい。焔の領する所、 金と石と暗い樹々との組み合わせ、 大理(なめ)石の群れが影の上にわなないて、 誠ある海は墓を守ってここに眠る ! Fermé, sacré, plein d’un feu sans matière, Fragment terrestre offert à la lumière, Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux, Composé d’or, de pierre et d’arbres sombres, Où tant de marbre est tremblant sur tant d’ombres; La mer fidèle y dort sur mes tombeaux! |
光の牝犬よ、傀儡(でく)崇めを遠ざけよ! 私が独り羊飼ひの微笑みに 神秘の羊ら、静かな墓の 白い群れを長々と眺める時、 遠ざけよ、賢しらの鳩を、 虚しい夢、知りたがりやの天使を! Chienne splendide, écarte l’idolâtre! Quand solitaire au sourire de pâtre, Je pais longtemps, moutons mystérieux, Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes, Éloignes-en les prudentes colombes, Les songes vains, les anges curieux! |
ここまで来れば本来は無為。 清潔な蝉は乾きを掻き鳴らす。 全ては燃え、崩れ、空気の中で いかなる元素にか還元される…… 不安に酔えば生命は広大、 苦さは甘く、精神は明白。 Ici venu, l’avenir est paresse. L’insecte net gratte la sécheresse; Tout est brûlé, défait, reçu dans l’air À je ne sais quelle sévère essence. . . La vie est vaste, étant ivre d’absence, Et l’amertume est douce, et l’esprit clair. |
隠し身の人はこの地に落ちつき 土が温め、その秘密を乾かす。 「真昼」は高き彼方、動かぬ「真昼」は 自らに満ち足り、己のみを思ふ…… 完璧の頭(つむり)、完全な冠(かむり)、 きみの内側にあって私は密かな変化である。 Les morts cachés sont bien dans cette terre Qui les réchauffe et sèche leur mystère. Midi là-haut, Midi sans mouvement En soi se pense et convient à soi-même. . . Tête complète et parfait diadème, Je suis en toi le secret changement. |
きみの怖れはただ私ゆえ! わが疑ひ、悔み、制約は きみの巨大なダイヤのかすり傷。 だが大理(なめ)石の重い夜の中で 樹の根のまわりの影薄い人々は 徐々にもうきみの側だ。 Tu n’as que moi pour contenir tes craintes! Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes Sont le défaut de ton grand diamant. . . Mais dans leur nuit toute lourde de marbres, Un peuple vague aux racines des arbres A pris déjà ton parti lentement. |
彼らは分厚い不在に溶け、 赤い土は白い人々を呑み、 生命(いのち)の賜物は花々に移った! 亡き人の懐かしい言葉はどこ? その人の特技、魂の癖は? 涙の湧いてゐた所で虫が糸を繰る。 Ils ont fondu dans une absence épaisse, L’argile rouge a bu la blanche espèce, Le don de vivre a passé dans les fleurs! Où sont des morts les phrases familières, L’art personnel, les âmes singulières? La larve file où se formaient les pleurs. |
くすぐられた乙女の布裂く叫び、 その眼、その歯、濡れた眼瞼、 火と戯れる魅惑の胸も、 委ねる唇に光る虫も、 最後のものも、それ護る指も みな土に帰り、また双六に加わる! Les cris aigus des filles chatouillées, Les yeux, les dents, les paupières mouillées, Le sein charmant qui joue avec le feu, Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent, Les derniers dons, les doigts qui les défendent, Tout va sous terre et rentre dans le jeu! |
偉いあなたまで望むのか、魂よ、 波と金とが肉の眼に作る この偽りの色なき夢を? だが煙となってもあなたは歌ふか? ああ、全ては去る。わが「今」も孔だらけだ! 聖なる苛立ちもまた死ぬ! Et vous, grande âme, espérez-vous un songe Qui n’aura plus ces couleurs de mensonge Qu’aux yeux de chair l’onde et l’or font ici? Chanterez-vous quand serez vaporeuse? Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse, La sainte impatience meurt aussi! |
金と黒との陰鬱な不滅、 恐怖の月桂冠かぶる慰める手は 死を母の胸に変える仕掛け。 美しい偽り、敬虔な計略! 皆知ってゐてなほ背を向ける、 虚ろな頭蓋、その永遠の笑(ゑま)ひに! Maigre immortalité noire et dorée, Consolatrice affreusement laurée, Qui de la mort fais un sein maternel, Le beau mensonge et la pieuse ruse! Qui ne connaît, et qui ne les refuse, Ce crâne vide et ce rire éternel! |
深くにゐます父祖、住み手のない頭蓋、 投げ入れた土の重荷の下で 土となって私の足をすくませるみなさま、 まことのかじり手、待ったなしの蛆は 石板の下に眠るみなさま用にあらず、 生命を糧に生き、私を去らぬ! Pères profonds, têtes inhabitées, Qui sous le poids de tant de pelletées, Êtes la terre et confondez nos pas, Le vrai rongeur, le ver irréfutable N’est point pour vous qui dormez sous la table, Il vit de vie, il ne me quitte pas! |
愛かも? あるひは己憎しか? その秘密の歯はわが身近くに迫り、 どんな名でもあてはまるほど! 何かまはず、見て、欲して、夢見て、触れる! わが肉は特に好まれ、わが寝床まで この生き物に血を分けて私は生きる! Amour, peut-être, ou de moi-même haine? Sa dent secrète est de moi si prochaine Que tous les noms lui peuvent convenir! Qu’importe! Il voit, il veut, il songe, il touche! Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche, À ce vivant je vis d’appartenir! |
酷いゼノン! ゼノン、エレアのゼノン! 翼ある矢で私を射抜いたのか! 震へ、飛びかつ飛ばぬゼノンの矢! 音が私を生み、矢が私を殺す! ああ、太陽……魂に何たる亀の影、 大股のアキレスが金縛り! Zénon! Cruel Zénon! Zénon d’Êlée! M’as-tu percé de cette flèche ailée Qui vibre, vole, et qui ne vole pas! Le son m’enfante et la flèche me tue! Ah! le soleil. . . Quelle ombre de tortue Pour l’âme, Achille immobile à grands pas! |
違ふ……立て! 相次ぐ時つ風の流れの中に! 砕け、わが身体、この思ひの輪を! 飲め、わが胸、この風の誕生を! 一陣の爽風が海から立ちのぼり、 私に魂を返す……潮の力! 波に走り寄り、飛沫を揚げて蘇らう! Non, non!. . . Debout! Dans l’ère successive! Brisez, mon corps, cette forme pensive! Buvez, mon sein, la naissance du vent! Une fraîcheur, de la mer exhalée, Me rend mon âme. . . Ô puissance salée! Courons à l’onde en rejaillir vivant. |
さう! 大海の素性は狂気。 豹の毛皮、また陽の千の肖姿に 孔穿たれた古代ギリシャの軍用マント、 絶対の水蛇のおのが青い身体に酔ひ、 燦めく尾を噛み続けてゐる、 沈黙に似たざわめきで、 Oui! Grande mer de délires douée, Peau de panthère et chlamyde trouée, De mille et mille idoles du soleil, Hydre absolue, ivre de ta chair bleue, Qui te remords l’étincelante queue Dans un tumulte au silence pareil, |
風が起こる……生きる試みをこそ 大いなる風がわが書(ふみ)を開き、閉じ、 波は砕けて岩に迸る! 飛び去れ、まこと眩ゆい頁(ページ)! 砕け、高波、昂まる喜びの水で 三角の帆がついばんでゐた静かな屋根を! Le vent se lève!. . . Il faut tenter de vivre! L’air immense ouvre et referme mon livre, La vague en poudre ose jaillir des rocs! Envolez-vous, pages tout éblouies! Rompez, vagues! Rompez d’eaux réjouies Ce toit tranquille où picoraient des focs! |